samedi 5 avril 2014

En passant par Bali

Pour bien commencer la journée sur terre et dans les cieux
Chaud cacao chaud chocolat
Nous on aime les noix de coco
et on se régale des bananas !!
Pêche aux crabes et bernards l'hermite le premier jour
petite glace du matin à la laverie
Petit goûter

J'ai bien conscience que c'est une chance de faire escale à Bali mais considérant ça comme un transit, ça rend les vacances un peu moins exotiques que lorsqu'on était venus il y a 3 ans. Et puis il y a eu le stress de cette séparation à l'arrivée, elle-même un peu précipitée. Bon finalement on a pu profiter de nos vacances même si on n'a pas été aidés côté santé :
un coup de chaleur pour moi
un virus pour Anémone qui nous a fait 4 jours à 38,5
un coup de chaud pour Galane qui nous a fait une nuit terrible
une intoxication ou coup de chaud pour Tristan
des boutons de chaleur (je ne me rappelle jamais du nom) plein les nuques des filles, et même plus bien qu'on les badigeonne de talc à longueur de journée...
le repos de la belle

Alors on est partis se promener dans l'île, un petit pèlerinage sur les lieux connus qu'on voulait partager avec Galinette.
D'abord Ubud et la forêt des singes. Bon on y est allés prudemment parce que la dernière fois que la sœur de Tristan y est allée, le fils de sa copine s'est fait mordre les fesses... autant vous dire qu'on a cramponné les poupettes !




On a logé à l'étage d'une maison chez une famille bien sympathique, c'était rustique mais accueillant et Galane a joué un peu avec les petites filles.



Le marché d'Ubud


Elle s'est aussi fait manger le doigt par un des poissons rouges du bassin au coin de la rue. Heureusement c'était un petit format celui-là, une quinzaine de cm seulement quoi. Pas comme les format thon qu'on a vu hier au water palace (palais aquatique) de Tirta Ganga ! Des monstres !




Warung, snack balinais


















Décidément le poisson, c'est l'élément phare de notre petit périple puisqu'on est allés à Amed sur la côte est ou nord, selon comme vous le voyez. Là-bas la mer est plus calme donc plus facile d'accès pour Galane et pour nous aussi d'ailleurs et les fonds marins sont réputés. 
Parce qu'on a tenté d'aller se baigner en arrivant le premier week-end : on est allés à Batu Belong voir surfer Talal et ses copains. J'ai pas fait ma fière quand j'ai réussi à convaincre Galane de venir avec moi et qu'on s'est fait happer par la vague, c'est en courant qu'on est ressorties et Galane n'a pas voulu remettre un orteil dans l'eau depuis ! Même à Nusa Dua, petite plage paradisiaque et tranquille (surtout en cette veille de Nyepi, j'y reviendrai ensuite), où on est allés justement pour qu'elle puisse batifoler. Tant pis elle a fait des yaourts de sable, un nouveau concept.
non je n'irai pas dans l'eau!

moi je suis ouverte à tout
du moment que maman s'occupe de moi


à défaut d'aller dans l'eau, je grimpe


marée basse


Enfin à Amed elle a finalement accepté de retourner à l'eau progressivement avec son papa si patient, et a fini par s'éclater. 2 jours de plus et peut-être qu'elle aurait été prête pour regarder les poissons elle aussi, mais là ça faisait beaucoup d'un coup. En tous cas nous on s'est régalés de snorkeling, même si les coraux ne sont pas très vivaces, ça fait du bien de retrouver ces sensations et ces merveilles de la nature.


Petit poisson

gros poissons



Au secours!






Sirènes, hum

C'est le pied, quoi!


Du coup on s'est régalé de poisson, grillé ou en curry, et avec des assaisonnements délicieux, notamment la petite sauce balinaise oignon piment ou la sauce gingembre... Miam !
Et ce pour à peine plus de 2€ le plat, c'est pas mal. Et puis ça compense le premier resto à Ubud où on a voulu tester le dîner spectacle pour voir des danses balinaises. Bon on voyait pas grand chose, et ça nous a troué le budget (près de 40€ le dîner pour toute la famille) mais le cadre était sympa, et on a bien mangé. 



Anémone attablée avec nous


Rebelote le lendemain puisqu'on a voulu retourner au fameux sari organique auquel on accède après une jolie balade dans les rizières. Un délice de couleurs et de saveurs dans un cadre idyllique. Mais on a quand même rejoint la voiture et sa clim avec plaisir, ouf un peu de fraîcheur !





A Amed on a dormi sur la plage : on a fait 2 home stay (bed and breakfast) car le premier était un peu limite. Sur la plage oui, mais avec un ventilo rouillé, une odeur de moisissure, un vieux matelas pour Galane (enfin Tristan du coup), un drap pour rideau et une vue directe sur les mecs de l'hôtel en train de palabrer, bref pas très intime. 
en fin de journée à Amed
la plage juste devant le homestay

De petites vendeuses de sel
passent un moment à faire des châteaux avec nous
Départ de pêcheurs
les feux du soir pour brûler les déchets

Mais grâce à ça et aussi au sommeil un peu décalé des filles, on était sur le pont à 6h pour aller admirer le lever du soleil, tout en confectionnant des yayourts...


 




eux aussi sont là au lever du soleil
Le 2ème était très clean et ça nous a permis d'aller snorkeler chacun notre tour pendant que les filles faisaient la sieste, et alors quel bonheur de regarder la mer quand on est encore dans son lit le matin : là je l'ai loupé le lever du soleil... 
vue de la chambre
 Enfin on a vu le début puis on s'est recouchés...
 Pour mieux profiter après!

fermette sur la plage,
on se met à l'ombre près des cochons et poussins

Et puis là on n'avait pas le chaman qui nous hurle des chants guerriers dans les oreilles à 6h... comme chez Nakassi. Bon on ne l'entend plus vraiment mais le premier jour c'est impressionnant. Heureusement qu'elle nous avait prévenu, y avait de quoi flipper. Sans compter les perroquets qui crient comme dirait Galane pour qui un perroquet est plus familier qu'un coq après quelques mois en Australie ! Bref les coqs, et ils sont nombreux, chantent toute la nuit, ou en tous cas c'est l'impression qu'on en a le matin quand on s'est fait réveiller 3 fois en croyant que c'était le début d'une belle journée, ah non, on peut se rendormir...en attendant le chant du guerrier !

sympa le mobile géant avec ses casseroles

Je préfère de loin le gamelan, les orchestres balinais qu'on peut entendre à tous les coins de rue surtout en cette période de nouvel an balinais. On a vu les processions de représentations des temples dans la mer, une foule incroyable sur la plage et les rues autour, des odeurs, de la musique, des vêtements traditionnels magnifiques. 



Idem sur le marché un peu au-dessus où on s'est fait un fameux babi guling, du cochon grillé sous toutes ses formes, frites de couennes et autres délices graisseux... bof mais heureux de goûter au folklore et de reboire du « the botoh » , une boisson fraîche au thé qui passe bien avec les plats très épicés. Et en dessert des boules vertes de tapioca roulées dans la coco qui jutent un sirop brun dont on se met plein les mains et les habits. Bon de toute façon on colle, on pègue à longueur de journée, alors on ne s'en rend même pas compte.
  
Le dimanche les ogos-ogos sont de sortie, on les croise sur le chemin de la plage, et le soir c'est la grande fête, les ogos-ogos sont déplacés aux carrefours à grand bruits. 

le ogo-ogo du quartier





A quelques kilomètres il y a un rassemblement géant de ogos géants mais on nous a tellement mis en garde par rapport à la foule qu'on décide de ne pas y aller. Après la tempête le calme brusque de la journée de Nyepi. Tous les balinais font semblant d'avoir quitté l'île, aucun bruit n'est toléré à tel point que même l'aéroport est fermé ! Du coup on reste enfermés et on tente de ne pas être trop bruyant, mais c'est pas évident... On en profite pour faire atelier gâteau pâte à sucre, la station de ski promise il y a 1 an.


Et nous voilà le dernier week-end avant le départ, j'ai déjà la tête dans la valise, Galane s'impatiente de voir ses grands-parents, et Tristan attend que son téléphone sonne. Anémone pleure, elle s'agrippe à moi comme si elle sentait que la vie allait changer à nouveau très bientôt...