mardi 28 janvier 2014

Australia Day

Dimanche c'était la fête nationale australienne. Pour plus d'infos historiques, tapez wikipedia.
C'est un jour férié et ça l'est tellement que quand c'est un dimanche, ils reportent le jour férié au lundi ! Chez nous, on peut se brosser si le jour férié est un dimanche, même le 14 juillet ! Ca fait un moment qu'on en entend parler et qu'on voit des drapeaux et autres produits dérivés en masse dans les magasins. En même temps, c'est assez courant ici les produits à l'effigie Aussie, ça ferait un peu nationaliste chez nous mais en tant que touristes on adore, et on a déjà adopté les tongs, le chapeau, le protège pare-brise et sait-on ce qu'on va encore trouver d'ici-notre départ.

Finalement à part un petit-déjeûner, il n'y a pas eu grandes festivités, ou du moins la publicité n'en a pas été assez alléchante. Faut dire que je suis souvent motivée par mon estomac, et que le light lunch proposé ensuite ne m'inspirait pas.
 Enfin après le petit-dej, j'ai mieux compris pourquoi ils l'ont fait light le lunch. Saucisse, bacon, œuf, pain de mie-ketchup, tomate, galette de pomme de terre... l'aussie breakfast + l'english breakfast sur la même assiette : Yummy !
Bon il y avait des discours, des projections aussi apparemment, et lundi un concert au musée auquel on est allé avec les filles, je vous raconterai ça ensuite.


Ce dimanche, on avait prévu de partir faire un tour dans le bush. Enfin au Mount Buffalo, où tout est goudronné (ou presque, on est quand même en Australie), donc je ne sais pas si on peut appeler ça le bush... du coup on a fait du hors piste histoire de rigoler un peu : un point de vue sur la ville de Bright accessible par un chemin de terre rouge avec une sacrée pente, c'est là qu'on comprend pourquoi tout le monde a un 4*4 ici.
Bright connecté au monde
Ovens Valley, la Great Alpine Road


























Arrivé au pied du Mont, on nous a arrêté pour nous informer que le haut n'était accessible qu'en 2h parce qu'il y avait une course cycliste amateur, et que 2000 vélos étaient attendus. Après déjà plus d'une heure et demi de route et sachant que c'était la destination que j'attendais de voir depuis qu'on est à Benalla, imaginez ma déception. En plus là-haut il y a un lac où j'avais pensé idéal de faire un pique-nique.
Tant pis, on redescend sur Bright, la ville la plus proche, la destination qu'on m'avait déconseillée pendant les vacances. Mais après notre expérience à Yarrawonga, on s'est dit qu'on ne risquait rien. Et effectivement on n'a pas eu de trafic ni de difficulté à se garer et pourtant, et pourtant... c'était l'arrivée de la course d'endurance ! En fait on ne s'en est pas aperçus tout de suite, on a longé le parc et la rivière, on a trouvé un endroit charmant pour manger et descendre des petits rapides en maillot de bain, même pas peur (là je dirais pas « même pas mal » parce que mon derrière se souvient encore de la descente qu'on a fait avec Galane assise sur moi). Je me souviens même d'avoir pensé qu'un tel endroit en France serait bondé de monde, serviette sur serviette.
Avec Edouard, le remorqueur tahitien
aïe, ouille!

On entendait de la musique alors on s'est décidé pour avancer un peu plus le long de la rivière et là on est entré en plein dans les festivités de la course, et dans la cohue balnéaire, le tout mélangé et dégorgeant de bruit et d'odeurs. Les berges de la rivière sont aménagées en véritable parc aquatique : une cascade, un toboggan, un plongeoir, un maître-nageur (je ne me souviens pas en avoir déjà vu un près d'une rivière), à côté un terrain de jeu comme on n'en avait jamais vu, le tout blindé, serviette contre serviette. 


Mais où donc ont-ils garé leur voiture ? Et à côté de ça, la fête avec un concert et des stands de cyclistes et de restauration à foison, tous marqués d'un logo ou d'un détail à l'effigie de la France, souvent des tours Eiffel. On a su par la suite que c'était la course Audax, un événement français exporté chaque année à travers le monde. Au milieu des crêpes et pissaladières (j'ai regretté d'avoir fait une salade de pâtes), on a trouvé des glaces myrtille et mûres excellentes, pendant que Galane regardait la chanteuse avec... fatigue. Il était temps de reprendre la voiture pour lui permettre de faire une sieste alors on s'est décidé à monter au Mont Buffalo, à 16h, il ne devait plus rester grand monde là-haut.
Mais on a quand même mis plus d'une heure à faire l'ascension. Heureusement les filles ont dormi tandis qu'on se régalait du paysage qui changeait au fur et à mesure de la montée. On est allé jusqu'au point culminant à 1724m après une petite marche, que Galane a tenu à faire toute seule, alors qu'on aurait plutôt aimé la porter pour ne pas trop tarder. Quel esprit de contradiction ! Mais quelles jambes aussi, parce que ça montait sacrément quand même ! Je vous laisse apprécier le paysage en photo. Quel bonheur de revoir un peu la montagne !


 



Pas oh hisse, mais hissez haut pour la saucisse!







NB: c'est la route par laquelle on est montés... 






Malheureusement on n'a plus que nos téléphones pour faire des photos donc la qualité n'est pas géniale et puis il n'y a pas de zoom, mais enfin c'est bientôt le 10 février alors c'est une bonne occasion pour avoir un bel appareil tout neuf !

Du coup on est arrivés très tard pour le barbecue du soir organisé par Gerry au club. Et épuisés aussi ! C'est l'occasion de vous montrer notre brochette de potes du club, qui posent à l'occasion de la remise des médailles d'honneur du club pour la saison, c'était un samedi il y a 2 semaines.







Le lendemain, on est allés au fameux concert au musée. On a d'abord fait le tour des expos avec les filles puis on a écouté un duo et un artiste solo qui faisaient pas mal de reprises pop rock, mais bien faites. 

Fred Williams


Jack Dale
Discussion avec la tapisserie de Sidney Nolan
  J'ai bien aimé le petit couple, ils m'ont donné des frissons comme si j'avais 14 ans et que je regardais un film d'amour à l'eau de rose tellement ils étaient beaux, bien assortis et que leurs voix s'accordaient parfaitement.


Les filles ont été extra : Anémone en écharpe face au concert a écouté et regardé sans broncher pendant toute la durée, et Galane bien qu'elle jouait ici et là est restée très sage. A refaire !



N'hésitez pas à revoir la version originale:


Et VIVA AUSTRALIA !!!




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