Dimanche c'était la fête nationale
australienne. Pour plus d'infos historiques, tapez wikipedia.
C'est un jour férié et ça l'est
tellement que quand c'est un dimanche, ils reportent le jour férié
au lundi ! Chez nous, on peut se brosser si le jour férié est
un dimanche, même le 14 juillet ! Ca fait un moment qu'on en
entend parler et qu'on voit des drapeaux et autres produits dérivés
en masse dans les magasins. En même temps, c'est assez courant ici
les produits à l'effigie Aussie, ça ferait un peu nationaliste chez
nous mais en tant que touristes on adore, et on a déjà adopté les
tongs, le chapeau, le protège pare-brise et sait-on ce qu'on va
encore trouver d'ici-notre départ.
Finalement à part un petit-déjeûner,
il n'y a pas eu grandes festivités, ou du moins la publicité n'en a
pas été assez alléchante. Faut dire que je suis souvent motivée
par mon estomac, et que le light lunch proposé ensuite ne
m'inspirait pas.
Enfin après le petit-dej, j'ai mieux compris
pourquoi ils l'ont fait light le lunch. Saucisse, bacon, œuf, pain
de mie-ketchup, tomate, galette de pomme de terre... l'aussie
breakfast + l'english breakfast sur la même assiette : Yummy !
Bon il y avait des discours, des
projections aussi apparemment, et lundi un concert au musée auquel
on est allé avec les filles, je vous raconterai ça ensuite.
Ce dimanche, on avait prévu de partir faire
un tour dans le bush. Enfin au Mount Buffalo, où tout est goudronné
(ou presque, on est quand même en Australie), donc je ne sais pas si
on peut appeler ça le bush... du coup on a fait du hors piste
histoire de rigoler un peu : un point de vue sur la ville de
Bright accessible par un chemin de terre rouge avec une sacrée
pente, c'est là qu'on comprend pourquoi tout le monde a un 4*4 ici.
Bright connecté au monde |
Ovens Valley, la Great Alpine Road |
Arrivé au pied du Mont, on nous a arrêté pour nous informer que le haut n'était accessible qu'en 2h parce qu'il y avait une course cycliste amateur, et que 2000 vélos étaient attendus. Après déjà plus d'une heure et demi de route et sachant que c'était la destination que j'attendais de voir depuis qu'on est à Benalla, imaginez ma déception. En plus là-haut il y a un lac où j'avais pensé idéal de faire un pique-nique.
Tant pis, on redescend sur Bright, la
ville la plus proche, la destination qu'on m'avait déconseillée
pendant les vacances. Mais après notre expérience à Yarrawonga, on
s'est dit qu'on ne risquait rien. Et effectivement on n'a pas eu de
trafic ni de difficulté à se garer et pourtant, et pourtant...
c'était l'arrivée de la course d'endurance ! En fait on ne
s'en est pas aperçus tout de suite, on a longé le parc et la
rivière, on a trouvé un endroit charmant pour manger et descendre
des petits rapides en maillot de bain, même pas peur (là je dirais
pas « même pas mal » parce que mon derrière se souvient
encore de la descente qu'on a fait avec Galane assise sur moi). Je me
souviens même d'avoir pensé qu'un tel endroit en France serait
bondé de monde, serviette sur serviette.
aïe, ouille! |
On entendait de la musique alors on
s'est décidé pour avancer un peu plus le long de la rivière et là
on est entré en plein dans les festivités de la course, et dans la
cohue balnéaire, le tout mélangé et dégorgeant de bruit et
d'odeurs. Les berges de la rivière sont aménagées en véritable
parc aquatique : une cascade, un toboggan, un plongeoir, un
maître-nageur (je ne me souviens pas en avoir déjà vu un près
d'une rivière), à côté un terrain de jeu comme on n'en avait
jamais vu, le tout blindé, serviette contre serviette.
Mais où donc
ont-ils garé leur voiture ? Et à côté de ça, la fête avec
un concert et des stands de cyclistes et de restauration à foison,
tous marqués d'un logo ou d'un détail à l'effigie de la France,
souvent des tours Eiffel. On a su par la suite que c'était la course
Audax, un événement français exporté chaque année à travers le
monde. Au milieu des crêpes et pissaladières (j'ai regretté
d'avoir fait une salade de pâtes), on a trouvé des glaces myrtille
et mûres excellentes, pendant que Galane regardait la chanteuse
avec... fatigue. Il était temps de reprendre la voiture pour lui
permettre de faire une sieste alors on s'est décidé à monter au
Mont Buffalo, à 16h, il ne devait plus rester grand monde là-haut.
Mais on a quand même mis plus d'une
heure à faire l'ascension. Heureusement les filles ont dormi tandis
qu'on se régalait du paysage qui changeait au fur et à mesure de la
montée. On est allé jusqu'au point culminant à 1724m après une
petite marche, que Galane a tenu à faire toute seule, alors qu'on
aurait plutôt aimé la porter pour ne pas trop tarder. Quel esprit
de contradiction ! Mais quelles jambes aussi, parce que ça
montait sacrément quand même ! Je vous laisse apprécier le
paysage en photo. Quel bonheur de revoir un peu la montagne !
Pas oh hisse, mais hissez haut pour la saucisse! |
NB: c'est la route par laquelle on est montés... |
Malheureusement on n'a plus que nos
téléphones pour faire des photos donc la qualité n'est pas géniale
et puis il n'y a pas de zoom, mais enfin c'est bientôt le 10 février
alors c'est une bonne occasion pour avoir un bel appareil tout neuf !
Du coup on est arrivés très tard pour
le barbecue du soir organisé par Gerry au club. Et épuisés aussi !
C'est l'occasion de vous montrer notre brochette de potes du club,
qui posent à l'occasion de la remise des médailles d'honneur du
club pour la saison, c'était un samedi il y a 2 semaines.
Le lendemain, on est allés au fameux
concert au musée. On a d'abord fait le tour des expos avec les
filles puis on a écouté un duo et un artiste solo qui faisaient pas
mal de reprises pop rock, mais bien faites.
Fred Williams |
Jack Dale |
Discussion avec la tapisserie de Sidney Nolan |
N'hésitez pas à revoir la version originale:
Et VIVA AUSTRALIA !!!
MERCI AURÉLIE c'est vraiment sympa debvous accompagner ici ; Bises.
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