Après 2h30 de route, nous
arrivons à l’aéroport de Melbourne où nous lâchons la voiture sans difficulté,
Tristan part chercher la poussette au comptoir des bagages, et nous on prend un
ticket pour le bus shuttle qui nous amènera en ville. Les bagages rentrent sur
un chariot et on nous aide à monter dans le bus, qu’ils sont aimables ces
Australiens.
Arrivés à la gare, on s’harnache car on n’a pas les 1€ qui nous
permette de louer le chariot, c’est ballot. Et on se met en route à travers la
gare, sachant qu’il est 11h53 et que le train est à midi. Au guichet, elle me
dit il reste 4 minutes ça devrait aller et elle part dans ses explications que
je ne comprends absolument pas, bref on part au pas de course. On n'arrive pas à scanner notre billet à la porte de passage sur le quai, on essaie
de faire le tour en vain, on revient. Finalement une porte est ouverte: on
court. J’harangue un contrôleur qui me confirme que c’est bien ce train, là-bas
à l’autre bout du quai. Il me propose de l’aide et prend la poussette, pendant
que je fais de grands signes à Tristan coincé derrière avec Galane au bout du
rouleau qui ne veut plus avancer! Il l’attrape, on court, on monte dans le
train, la porte se referme sur la valise, ouf! c’était moins une…
Ouf, dans le train! |
On se débarrasse enfin de notre chargement et on soupire: enfin on y est le plus dur est passé. Et pas
mal passé finalement ! Sauf qu’on n’a pas mangé et que Galane refuse encore
de dormir… Elle finit par capoter, et on découvre ce paysage de savane qui
s’étend sur des km parsemé d’arbres jaunis et de petits villages. D’ailleurs on
ne sait pas quand on doit descendre, et on ne comprend rien aux annonces du
contrôleur, heureusement la mamie en face de moi me fait signe que non quand je
la regarde après chaque annonce. Qu’on est bien dans ce train, qu’il est beau,
propre et large. Il y a une rangée de 2 sièges et de l’autre côté une de 3
sièges, et bien spacieux en plus. Tout semble agrandi ici, ça donne une
sensation d’espace et de sérénité.
Enfin on entend Benalla, on
descend du train comme des mulets et là une chaleur étouffante nous envahit, et
une jolie pancarte nous accueille : « Welcome to Benalla ».
Un
prospectus nous indique que le festival durait jusqu’au 17, c’était la veille,
je suis très déçue car j’avais vu que c’était une semaine plus tôt avant de
venir donc on l’avait retiré de nos plans, j’ai dû me tromper d’année, quel
dommage. On s’achète un paquet de chips en attendant Mark, le chef de Tristan
qui arrive très vite. Il nous dépose dans un « take-away » histoire
d’acheter un truc et hop en route pour l’aéroport (à 2 minutes !). Il nous
montre les 2 chambres qui seront les nôtres et qu’on pourra aménager en chambre
et salon.
notre nouvelle maison: une chambre (à droite) et un salon (à gauche) |
Cela fait parti d’un ensemble de barraques en bois, installées sur le
camping. Les toilettes sont à 50m derrière, et la cuisine est au bureau du
club, à une 100aine de mètres. On s’y dirige et là 2 femmes dont la big boss
nous accueillent à bras ouverts, on comprend rien, on mange pendant qu’ils
parlent de nous. Et on se retrouve tous devant nos chambres, les gars enlèvent
leslits de notre « salon », reviennent avec une table puis un
fauteuil. Les femmes amènent des draps et des oreillers qu’elles installent sur
les lits, une nappe pour la table, et même un lit parapluie si on le souhaite,
mais on fera sans : notre petit lit dépliable prend moins de place (merci
Elodie, ce truc est parfait en toute circonstance).
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