Avec tout ça, je n’ai même pas parlé de nos activités de la
semaine. On a eu une semaine busy busy (« occupée, occupée »).
D’abord le Mother Goose qu’on a malheureusement dû
interrompre pour aller faire vacciner Anémone. Dommage on n’a même pas chanté
les chansons qu’on avait révisées à fond le week-end dernier.
Mais on voulait profiter de la campagne de vaccination
mensuelle gratuite. C’est vraiment bien fait. On est accueillie par 2 femmes en
T-shirt orange qui sont prêtes à tout nous expliquer en détail. Bon moi j’ai
sorti mon papier des vaccins obligatoires en France, j’ai dit je veux ça, ça et
ça, ça j’en veux pas, ok madame, tenez toutes les documentations, et blabla
qu’elles sont mignonnes, et hop on s’est
retrouvées dans la salle d’attente. Puis entre les mains de deux autres femmes
en T-shirt orange qui à nouveau nous ont expliqué les vaccins, et les effets
secondaires, les numéros d’urgence… Ouh la la, ça y est je stresse. Je tiens
Anémone sur mes cuisses et elles arrivent des deux côtés en même temps et
pschitt dans les cuisses de ma Némone qui dormait paisiblement ! Elle a
crié la pauvre. C’est vite passé mais ça a été un peu rude quand même.
J’espérais qu’elle ne sentirait rien comme ça. Ben tu parles… pire que les
douanières les infirmières australiennes, c’est des cow boys les gonzesses
ici ! Mais ma choupette c’est pas du bétail pour autant !
Du coup on a opté pour le Child Care
center qu’on a visité et auquel Galane s’est déjà bien amusée. C’est très cher
mais y a un bac à sable géant ! Et puis c’est à la carte donc c’est quand
on/elle voudra. Y a fort à parier qu’avec tous ces enfants et ce bac à sable de
rêve, elle demande à y aller plus que notre budget le permette. Première
tentative mardi, on verra ce que ça donne.
En tous cas elle a gagné en
confiance ces derniers temps, elle commence à oser des « hello »,
« goodnight », « thank you » de sa propre initiative, ou
même de répéter des mots qu’elle entend au hasard, ça fait plaisir.
Et le comble du bonheur ça a été ce matin avec la rencontre
avec… le Père Noël !!
On avait noté depuis 2 semaines qu’il serait au Woolworth
(le supermarché) aujourd’hui, alors on n’a pas manqué d’y aller. Elle lui a
fait une jolie lettre, un beau dessin en fait, qu’il a même voulu accrocher
dans le sapin de noël près de lui. Elle a été très intimidée et ne voulait pas
l’approcher au départ, puis elle a accepté de poser près de lui, accompagnée de
son papa.
Elle a fait une tête que je ne lui ai jamais vue, j‘ai hâte qu’on
reçoive la photo, elle était presque tétanisée ma pauvre choupette. Par contre
après elle n’a pas arrêté de nous dire « c’est rigolo de voir le père
noël »avec un sourire rayonnant de bonheur. Surtout qu’elle a gagné un
beau ballon rouge qu’elle a arboré toute la matinée et un paquet de bonbons
qu’elle a dévoré sans pitié.
C’est Anémone aujourd’hui qui est plus difficile, elle veut
qu’on la promène absolument. Alors j’en profite son père est là, à lui un
peu ! Y a des jours où c’est folklorique avec les 2 pépettes, surtout si
elles s’y mettent en même temps.
Genre à midi dans la cuisine du club-house, au moment où
tous les pilotes débarquent, alors que je suis en train de terminer de préparer
le repas (donc très occupée), Anémone se met à hurler et Galane à réclamer sa
tétine en boucle, ou faire de l’auto-tamponeuse avec son camion dans le club
house ou bien encore s’échapper, ou se cacher dans les toilettes, enfin j’en
passe, elle n’est pas à court d’idées ma sacripane !
Hier, c’était terrible. Ça a commencé le matin où je ne sais
pour quelle raison on s’est retrouvée très en retard pour notre rendez-vous
hebdomadaire à la bibliothèque. En plus il fallait que je passe chercher un
papier pour l’achat d’une voiture. Bref, c’était la panique et c’est toujours
dans ces cas-là que Galane décide de traîner la patte, Anémone heureusement se
fait discrète. A peine sortie de la douche, je les jette dans la voiture, et
hop on part. J’arrive à trouver Vic Roads (l’équivalent de la préfecture pour
les questions auto), et là… j’ai pas pris les papiers, rien. Ni passeport, ni
permis, enfin rien qui permette de justifier ma présence là-bas. Sachant qu’une
étape comme celle-là est déjà laborieuse en soi parce qu’il faut sortir les
filles de la voiture, entre l’une récalcitrante et l’autre qui dort et qu’on a
peur de réveiller. Je laisse tomber les papiers, on va directement à la
bibliothèque.
Une femme lit des histoires, Galane a du mal à se concentrer
car c’est en anglais, et puis elle a un rhume pas piqué des vers qui lui tire
des éternuements à réaction, je passe mon temps à surveiller son nez un
mouchoir à la main.
Puis c’est activité manuelle, bof à part jouer avec le
ciseau à vouloir me couper les doigts, ça lui dit pas plus que ça. Je vois à
côté de moi sa copine assise bien sagement sur les jambes de sa maman en train
de découper ensemble la jolie guirlande qu’elles pourront ensuite accrocher
dans leur joli sapin qu’elles auront décoré ensemble. Et Galane qui déchire le
papier crépon, déroule le dévidoir à scotch et veut absolument les ciseaux de
sa voisine parce que les jaunes c’est mieux… C’est là qu’Anémone entre en scène. Allez, hop au sein, on en parle
plus, mais alors là ça complique l’affaire guirlande de noël, qui finit… à
moitié finie.
Ensuite les enfants décorent le sapin de la bibliothèque,
c’est très sympa, Galane est ravie même si c’est pas facile pour elle de les
accrocher surtout qu’au départ j’ai encore la petite dans les bras, finalement
je la pose pour aider la grande, qui est en fait toute petite. Ça c’est fait.
Encore
un stop en ville (on monte dans la voiture, on en redescend, etc. avec tout le bazar que ça engendre), et on
rentre au club house pour le repas. On s’en tire pas trop mal jusqu’à ce que je
découvre qu’Anémone est pleine de caca ! Mais alors à ras bord, j’ai
jamais vu ça, je sais pas comment elle a fait son compte. Enfin j’en ai eu pour
20 min à la nettoyer dans les toilettes du club house, en laissant Galane sans
surveillance en plus. J’aurais pu en pleurer, mais heureusement le week-end
était bientôt là et donc mon sauveur à qui j’allais pouvoir raconter tout ça.
Ah la la, rien qu’à le raconter, ça me fatigue. Mais
attention tout va bien. C’est difficile à croire après tout ce que j’écris là mais
ce ne sont finalement que des détails dans nos journées.
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