Samedi c’était le jour K, celui où on a vu des
kangourous pour la première fois !
Et pour fêter ça, voilà une petite chanson que nous
avons apprise avec Galane, ça se chante sur l’air de Frère Jacques (ils connaissent
tous la version française) :
“Cuddly
Koalas, cuddly koalas,
Possums
too, possums too
Wallabies
and wombats, wallabies and wombats
Kangaroos, Kangaroos”
Hier soir en rentrant de notre petit périple, on
est passés par le golf de Benalla où on espérait voir un kangourou. Mais en
arrivant : Ô surprise, c’était toute une tribu qui attendait là en nous
regardant toutes oreilles tendues ! Je vous laisse découvrir en image…
Chboing, chboing, chboing, ça doit être fatiguant
quand même…
Galane est ravie mais elle ne saute pas partout car
elle est un peu dérangée depuis l’après-midi. Elle a probablement pris un coup
de chaud, mais enfin elle s’est vite rétablie, pas de soucis.
On est partis à l’aventure le matin avec un
malheureux sandwich chacun (très beau, très bon, mais ce n’est pas ça qui va
nourrir son homme, enfin surtout moi) et une mauvaise copie du plan du parc
national du Mont Samaria. Mais enfin comme on habite Samaria Road, on s’est
laissés guider en direction du Sud à travers la pampa australienne, autrement
dit le bush.
Avant d’arriver je croyais que le bush c’était
là-haut, les terres inhospitalières du désert australien. J’imaginais la terre
rouge feu parsemée de buissons jaunes grisâtres séchés et les chemins à peine
praticables en 4*4… bref ce qu’on voit dans les films, et que tout le monde
rêve de voir en Australie, sauf moi vous l’avez compris.
les boîtes aux lettres des pèlerins |
Et bien finalement le bush est à côté de chez nous.
Pas celui-là, ouf ! Le bush c’est tout ce qui n’est pas la ville, mais la
campagne prédomine ici, voire la savane autour de Benalla. Ca me rappelle
parfois la vision que j’avais en haut des falaises du pays Dogon, une terre
plate et jaunie par le soleil brûlant avec ici ou là de grands arbres dont on
ne sait pas de quoi ils peuvent bien se nourrir.
Ici il y a de l’eau quand même. Et des moyens. Qui
s’arrêtent à la limite de la logique. C’est-à-dire qu’ils mettent de l’argent
dans la santé et le bien-être des enfants mais pas dans le goudronnage des
routes qui ne desservent que 3 pèlerins.
Puis, subitement, plus rien, c’est-à-dire que la
Samaria Road continuait bien tout droit mais sans goudron. Et les dernières
bifurcations étaient du même acabit : on les avait pris pour des chemins
forestiers comme on a chez nous. Et bien non. Après avoir demandé notre chemin
à des pèlerins qui habitent là-haut, on a appris qu’il s’agit bien de routes
qui mènent… quelque part (non, pas à Rome, ici ça ne marche pas).
Et là on a compris pourquoi ils ont tous des 4*4 ou
des voitures pick up.
Et là j’ai demandé à ce qu’on fasse demi-tour parce
qu’on était vraiment short en essence et en eau pour se lancer… dans le
bush !
Alors tant pis pour le Mont Samaria, on s’y prendra
plus tôt. Mais c’est pas grave : on va mettre de l’essence à Swanpool, à
quelques km de là, on achète des chips (en complément de notre sandwich, ouf,
je suis sauvée) et on reprend la route en direction du lac Nillahcootie.
Le lac est très joli mais les abords un peu rudes au premier abord justement. Il y a quelques pêcheurs là près du barrage, des tables de pique-nique et puis des graviers … on est un peu déçus, mais vite on s’aperçoit que plus loin, il y a des enfants qui courent dans une herbe verte. Alors on fait quelques centaines de mètres et nous voilà installés au bord d’une petite plage, à l’ombre d’un Eucalyptus, prêts à croquer dans nos sandwiches tant attendus.
On a fini par y passer l’après-midi, et même se baigner. C’est Galane qui nous a motivés l’un puis l’autre pour l’accompagner dans l’eau mais évidemment elle, n’a pas voulu y aller la coquine. Pourtant cet été elle était très à l’aise dans l’eau, je pense que comme pour tout elle a besoin d’un petit temps d’adaptation. Bon en tous cas elle a bien fait de nous motiver parce qu’on s’est pris notre premier bain australien.
A côté de nous, il y avait une rampe de mise à l’eau, on a vu défiler des 4*4 qui venaient déposer des bateaux équipés de planches et bouées en tout genre. Mais sur la plage, personne. On était 3 familles, et encore l’une d’entre elles faisait aussi du bateau. Bon il y avait du vent, ce sera peut-être plus rempli plus tard dans la saison.
Alors qu’on faisait des galipettes, Galinette a arraché une touffe d’herbe et nous l’a faite sentir en nous disant que ça sentait l’orange. Elle avait raison la poulette : en fait ce sont les feuilles d’eucalyptus qui avaient une odeur d’agrume. Il y en a différentes sortes et là où on était ce sont des lima stringybark.
On en a profité pour aller faire un tour à Mansfield à une dizaine de km de là, une petite ville très jolie, et très similaire à Benalla, puis on a regagné le club où c’était la soirée resto (comme chaque vendredi et samedi).
Le chef-pi d’un air blasé nous a dit que lui était allé voir de la merde au cinéma de Wangaratta et que toutes les villes étaient les mêmes de toute façon. Ça ne fait que 5 semaines qu’il est là, je sens que l’été va lui paraître long…
Les boutiques ont une petite devanture mais des rayons exra-longs |
C'est bien vrai, il n'y a quand goutant qu'on voit que la recette est bonne.
RépondreSupprimerC'est super de te lire, tu devrais te lancer dans l'écriture, tu es très douée.
Tu nous fais palpiter, on a hâte de lire la suite. Et tes phrases nous font rêver par leurs descriptions, leur couleurs, et même leurs senteurs. Tu dois y penser.
Je vous embrasse très très fort
Bis petite soeur
Tata Carole
merci!
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